Depuis Saumur, Charles VII prend l’engagement de se présenter devant la ville à l’échéance fixée au premier jour du moi de mai 1442 afin d’offrir et tenir bataille. « la besogne luy touchoit moult grandement. Car se il eust délaissié ycelle journée sans y bailler souscours, il estoit en pril et en adventure de perdre ès pays de Guienne et de Gascogne très grand partie des signuries à luy obeissans, et avec ce les nobles d’yceulx pays »
A cet effet le roi convoque les milices du royaume. Alors qu’il est en Poitou et Saintonge il écrit de Bressuire dès le 17 janvier à tous ses barons de Languedoc et à ses cousins d’Armagnac, de Comminges, de Foix, de Lomagne et d’Albret et les invite à rassembler « tous ceux ayant coutume de s’armer et de suivre les guerres » et les convoque pour le 1er avril à Toulouse. Galobie de Panassac, le sénéchal de Toulouse, et le sire du Bourg sont chargés et de mobiliser la noblesse et les communes du Languedoc.
« le Roy a promis a monseigneur de Lebret de secourie sa ville et chastel de Tartas ... et a esté prins jour au premier jour de may, pour secourir ladicte place ou icelle rendre; et est la intencion du Roy de tenir ladicte journée »
« le Roy ne puet deleesier que il ne secoure ladicte place et que de ce faire a baillé son sceelé; laquelle journée est signifiée aus Anglois, passé a deux mois, ainsi que le traixté le portaoit; et faut que le Roy soit devant ladicte place de Tartas devant ledit premier jour de may et pour le myeux »
.
Le terme primitivement fixé au premier jour du mois de mai est reporté à la Saint Jean. Ce report aurait été demandé par les capitaines anglais selon la chronique de Monstrelet. Charles VII, occupé par ailleurs, diffère sa venue. Son armée est rassemblée en effet sans la participation des princes de sang , les ducs de Bourgogne, d’Orléans, de Bourbon et d’Alençon, près à se liguer contre lui, cependant que le comte Jean III d’Armagnac négocie par ailleurs pour leur compte avec le roi d’Angleterre Henri VI, offrant même sa fille en mariage
Voulant empêcher les désordres résultant de la concentration de gens de guerre, Charles VII ordonne de les disperser en leur assignant un autre lieu de rassemblement à Limoges où il se rend en mai.
Il quitte Limoges à la fin du mois, le 2 juin il est à Figeac, et fait son entrée solennelle à Toulouse le 8 juin 1442. Il y retrouve rassemblée toute la noblesse du Languedoc et de la Guyenne française.
« Et pour vray …il fut trouvé qu’il povait bien avoir le nombre de quatre vins mil chevaulx, avec tres grand nombre de charios et de charettes menans artilleries, vivres et aultres engiens et habillemens de guerre »
Bien sûr ce chiffre est erroné ou exagéré. La chronique du hérault Berry mentionne « quatre mille lances et huict mille archers et aultres huict mille combattants, tant arbalétriers que coustilliers ». Ce qui peut représenter, si on les additionne, environ trente deux mille hommes, sachant qu’une lance est composée d’au moins trois combattants, non compris les pages et valets. Les coutilliers sont les hommes armés d’une épée accompagnant les hommes d’armes
Lors de la création des compagnies d'ordonnance en 1445, une lance était composé d'un chevalier, d'un page ou écuyer, de trois archers, d'un coutilier et d'un sergent d'armes tous à cheval mais combattant à pied. Soit pour cent lances, 700 hommes par compagnie
Informé que les anglais ne sont pas en capacité de lui opposer une force suffisante, Charles VII décide de marcher sur Tartas avec seulement une partie de cette armée afin que le ravitaillement en soit moins lourd. « Si sé parti dudit lieu de Toulouse, a tout environ seize mille chevaulx » La Hire quitte la ville le 11 juin.
Un corps d’armée sous les ordres du Connétable descend sur la gauche la vallée de l’Adour par Riscle Aire et Grenade, contournant Saint-Sever occupé par les anglais, et évitant d’avoir à franchir l’Adour. L’aile droite conduite par le roi passe par Auch, Vic, Nogaro, le Houga. Les compagnies s’échelonnent à petites journées, suivant plusieurs routes parallèles. Sur leur passage plusieurs places leur refusent obéissance sans pouvoir arrêter la chevauchée.
La jonction des deux corps d’armée se fait à Mont de Marsan. Charles VII y loge le 21 juin. La Hire fait sa jonction avec l’armée royale le 22 juin après avoir combattu , selon la tradition locale, une bande de routiers anglais et donné, dit-on, l’assaut à la motte et château du Tuc d’Auros à Ygos
A cet effet le roi convoque les milices du royaume. Alors qu’il est en Poitou et Saintonge il écrit de Bressuire dès le 17 janvier à tous ses barons de Languedoc et à ses cousins d’Armagnac, de Comminges, de Foix, de Lomagne et d’Albret et les invite à rassembler « tous ceux ayant coutume de s’armer et de suivre les guerres » et les convoque pour le 1er avril à Toulouse. Galobie de Panassac, le sénéchal de Toulouse, et le sire du Bourg sont chargés et de mobiliser la noblesse et les communes du Languedoc.
« le Roy a promis a monseigneur de Lebret de secourie sa ville et chastel de Tartas ... et a esté prins jour au premier jour de may, pour secourir ladicte place ou icelle rendre; et est la intencion du Roy de tenir ladicte journée »
« le Roy ne puet deleesier que il ne secoure ladicte place et que de ce faire a baillé son sceelé; laquelle journée est signifiée aus Anglois, passé a deux mois, ainsi que le traixté le portaoit; et faut que le Roy soit devant ladicte place de Tartas devant ledit premier jour de may et pour le myeux »
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Le terme primitivement fixé au premier jour du mois de mai est reporté à la Saint Jean. Ce report aurait été demandé par les capitaines anglais selon la chronique de Monstrelet. Charles VII, occupé par ailleurs, diffère sa venue. Son armée est rassemblée en effet sans la participation des princes de sang , les ducs de Bourgogne, d’Orléans, de Bourbon et d’Alençon, près à se liguer contre lui, cependant que le comte Jean III d’Armagnac négocie par ailleurs pour leur compte avec le roi d’Angleterre Henri VI, offrant même sa fille en mariage
Voulant empêcher les désordres résultant de la concentration de gens de guerre, Charles VII ordonne de les disperser en leur assignant un autre lieu de rassemblement à Limoges où il se rend en mai.
Il quitte Limoges à la fin du mois, le 2 juin il est à Figeac, et fait son entrée solennelle à Toulouse le 8 juin 1442. Il y retrouve rassemblée toute la noblesse du Languedoc et de la Guyenne française.
« Et pour vray …il fut trouvé qu’il povait bien avoir le nombre de quatre vins mil chevaulx, avec tres grand nombre de charios et de charettes menans artilleries, vivres et aultres engiens et habillemens de guerre »
Bien sûr ce chiffre est erroné ou exagéré. La chronique du hérault Berry mentionne « quatre mille lances et huict mille archers et aultres huict mille combattants, tant arbalétriers que coustilliers ». Ce qui peut représenter, si on les additionne, environ trente deux mille hommes, sachant qu’une lance est composée d’au moins trois combattants, non compris les pages et valets. Les coutilliers sont les hommes armés d’une épée accompagnant les hommes d’armes
Lors de la création des compagnies d'ordonnance en 1445, une lance était composé d'un chevalier, d'un page ou écuyer, de trois archers, d'un coutilier et d'un sergent d'armes tous à cheval mais combattant à pied. Soit pour cent lances, 700 hommes par compagnie
Informé que les anglais ne sont pas en capacité de lui opposer une force suffisante, Charles VII décide de marcher sur Tartas avec seulement une partie de cette armée afin que le ravitaillement en soit moins lourd. « Si sé parti dudit lieu de Toulouse, a tout environ seize mille chevaulx » La Hire quitte la ville le 11 juin.
Un corps d’armée sous les ordres du Connétable descend sur la gauche la vallée de l’Adour par Riscle Aire et Grenade, contournant Saint-Sever occupé par les anglais, et évitant d’avoir à franchir l’Adour. L’aile droite conduite par le roi passe par Auch, Vic, Nogaro, le Houga. Les compagnies s’échelonnent à petites journées, suivant plusieurs routes parallèles. Sur leur passage plusieurs places leur refusent obéissance sans pouvoir arrêter la chevauchée.
La jonction des deux corps d’armée se fait à Mont de Marsan. Charles VII y loge le 21 juin. La Hire fait sa jonction avec l’armée royale le 22 juin après avoir combattu , selon la tradition locale, une bande de routiers anglais et donné, dit-on, l’assaut à la motte et château du Tuc d’Auros à Ygos
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