lundi 29 juin 2009

retour sur le passé

Depuis qu’en 1152, Aliénor, la fille du dernier duc d’Aquitaine a épousé Henri Plantagenêt, futur roi d’Angleterre, la province est rattachée à la couronne anglaise et devient le duché de Guyenne.
Mais, en 1337, le roi de France Philippe VI de Valois en proclame la confiscation. Edouard III d’Angleterre dénonce alors l’hommage prêté et revendique la couronne de France en sa qualité de petit-fils de Philippe le Bel.

Ainsi s’ouvre le conflit devenant la Guerre de Cent Ans.

Presque cent ans plus tard, Charles VII, déclaré bâtard, banni, déshérité par son père au profit du roi d’Angleterre, et qui n’est plus que « le petit roi de Bourges », se fait pourtant sacrer roi de France après les succès offerts par Jeanne d’Arc. Il entreprend alors d’asseoir sa légitimité contestée et sa situation militaire pour se consacrer à la reconquête de son royaume.

Pour l’heure, seule la région entre Bordeaux et Bayonne demeure anglaise. Mais c’est l’époque des bandes de routiers, des « écorcheurs » et des « grandes compagnies ». Depuis plus de dix ans le pays est livré à des bandes de pillards, avec à leur tête de redoutables chefs de bandes écumant la région aussi bien pour le compte des Français que pour celui des Anglais, et surtout pour leur propre compte. Charles d’Albret lui-même, entreprend, à la tête de routiers et cavaliers, de ravager le pays des Lannes, le Bordelais et le Médoc, au nom du roi de France, à partir de son château de Tartas dont il est resté maître et où il a placé une forte garnison. « et d’aqui en fore feyt guerre orrible et desresonnable et grandement destruyt lo pays de ladite seneschausie de las Lanes »

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